DEMOCRATIE, mythe ou réalité scientifique ?
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vous offre gratuitement une aide scolaire
concernant l'épreuve du commentaire de texte littéraire au baccalauréat. Mon but est de vous éviter
la paraphrase qui est responsable de la majeure
partie des mauvaises
notes à l'examen.
Il faut d'abord comprendre ce qu'est l'objet du commentaire : le texte.
Si le terme de texte ne pose aucun problème dans son utilisation courante, il
n'en est pas de même lorsque l'on quitte ce domaine pour celui de la
scientificité qui exige l'univocité du terme par référence au sens étymologique
(le seul vraiment éprouvé). Or, texte né XIIème siècle vient du
latin tessere = tisser (du
part. pas. textus d'où est dérivé
tissu), au sens figuré d'un tissu qui comporte une chaîne
et une trame. La chaîne étant le dispositif vertical sur lequel opère
transversalement la trame et
comportant des anneaux où celle-ci puisse s'insérer. Dans une tapisserie, on
doit en outre considérer une variété de chaînes et de trames colorées,
entrelacées pour constituer des figurations appelées
patterns.
On peut noter des divergences
importantes avec ce sens étymologique si l'on envisage le texte comme concept
en linguistique ou en sémiotique. Les
choses alors se compliquent singulièrement, comme le note Michel Arrivé. Il
suffit pour s'en rendre compte de feuilleter Encyclopédia Universalis et de
lire l'article intitulé La théorie du texte.
La lexicographie va s'en ressentir. Le dictionnaire Larousse de linguistique
(J.Dubois) ne lui consacre que quelques lignes, en toute ignorance de l'étymologie
: I.
On appelle texte l'ensemble des énoncés linguistiques soumis à l'analyse : le
texte est donc un échantillon de comportement linguistique qui peut être écrit
ou parlé. (Syn. : Corpus).
2. L. Hjelmslev prend le mot texte au sens le plus large et désigne par
là un énoncé quel qu'il soit, parlé ou écrit, long ou bref, ancien ou
nouveau. « Stop » est un texte aussi bien que le Roman de la Rose. Tout matériel
linguistique étudié forme également un texte, qu'il relève d'une ou de
plusieurs langues. Il constitue une classe analysable en genres, eux-mêmes
divisibles en classes. et ainsi de suite jusqu'à épuisement des possibilités
de division.
Il existe toutefois certaines théories qui sans se préoccuper exactement de la notion de texte
sont susceptibles de l'éclairer par rapport à son sens étymologique. Tout d'abord celle de Burloud (in Psychologie des tendances)
affirmant qu'à la base de tout acte, on trouve deux sortes de tendances : les
tendances thématiques qui avec plusieurs modes de réalisation possible sont
des abstraits réels qui
se situent hors du temps et inspirent l'acte et les tendances schématiques où
le schème (du grec σκηµa proprement manière d'être) est "une
forme articulée dans le temps qui s'inscrit progressivement dans une matière
et qui en s'y inscrivant l'organise". Ensuite celles de
Husserl dans ses Recherches logiques. Celle de la division
fondamentale (RL2 §17) : Nous nommerons fragment toute partie indépendante
relativement à un tout G, moment (partie abstraite) de ce même tout G toute
partie dépendante relativement à lui. Husserl (RL2 §21)
détermine exactement les concepts prégnants de tout et de parties au
moyen du concept de fondation. Par tout nous entendons un ensemble de contenus
qui admettent une fondation unitaire, et cela sans le secours d'autres contenus.
L'expression d'unité de fondation veut dire que chacun des contenus est relié
à chaque autre, soit directement , soit indirectement, en vertu d'une
fondation. Il envisage aussi les types formels purs de touts et de parties (RL2
§24) : "les formes pures de touts et de parties se déterminent d'après
la forme pure des lois. Quelle que soit l'espèce du tout , nous accédons à sa
forme pure , à son type catégorial, en faisant abstraction de la particularité
des espèces de contenus correspondants. Cette abstraction
formalisante est quelque chose de tout autre que ce qu'on envisage
habituellement sous le nom d'abstraction, de celle qui par exemple fait se détacher
le rouge d'une donnée concrète. Selon Husserl, par ailleurs (
RL 2 §25 p. 76), "la fragmentation d'un moment dépendant
conditionne une fragmentation du tout concret, les fragments qui s'excluent
(sans entrer eux-mêmes les uns avec les autres selon un rapport de fondation),
attirant des moments nouveaux par lesquels ils seront suppléés
individuellement comme fragments du tout" Si on considère le concept de science normative dans son
rapport avec celui de science théorique, les lois de la première de ces
sciences, dit-on habituellement, énoncent ce qui doit être, bien que peut-être
cela ne soit pas et ne puisse pas être dans les circonstances données ; les
lois de la seconde, par contre, énoncent purement et simplement ce qui est.
Quand nous disons : "un guerrier doit être brave, cela ne veut pas dire
que nous ou qui que ce soit, le désirons ou le voulons, ordonnons, exigeons.
L'on pourrait plutôt comprendre cette expression en ce sens qu'en général un
désir ou une exigence soit justifiée. Un guerrier doit être brave signifie
bien plutôt : "il n'y a qu'un guerrier brave qui soit un bon guerrier et
inversement un guerrier qui n'est pas brave est un mauvais guerrier." En ce qui concerne enfin le concept du "jugement
normatif', nous pouvons, d'après nos analyses, le décrire comme suit : En référence
à une évaluation générale fondamentale, et au contenu ainsi déterminé du
couple de prédicats de valeur qui s'y rapporte, est dite normative toute
proposition qui énonce des conditions quelconques nécessaires ou suffisantes,
ou nécessaires et suffisantes, pour la possession d'un tel prédicat. Une fois qu'en portant une estimation, nous avons établi
une différence entre « bon » et mauvais » en un sens bien déterminé, donc
aussi dans une sphère déterminée, alors nous sommes naturellement intéressés
à décider dans quelles circonstances, en vertu de quelles propriétés
internes ou externes l'être-bon (dat Gut-Sein) ou encore l'être-mauvais (das
SchlechtSein), en ce sens défini, est authentique ou non, quelles propriétés
ne doivent pas faire défaut pour qu'il soit encore possible d'accorder à un
objet de cette sphère la valeur du bon etc En foi de quoi un texte, considéré comme un tout, au sens
figuré d'un tissu conformément à son sens étymologique, désignera
"l'abstraction formalisante" d'une discipline "textologique"
qui comportera :
En tant que discipline théorique, ce qui fait qu'un acte
textuel est considéré comme bon, mauvais, meilleur ou pire. En tant que
discipline normative, --une thématique
de la fragmentation de ses moments (contraction de movimentum=mouvement), indépendante
de ceux-ci et hors du temps. Cette thématique est constituée par un thème
(proprement ce qui est posé) correspondant à la chaîne du tissu et une thèse
(proprement ce qu'on pose) correspondant à la trame conduit inspire l'acte
textuel. --
sur laquelle s'articule une schématique de la figuration du moment (proprement contraction de
mouvement) qui s'inscrit dans une matière et qui en s'inscrivant l'organise, en
s'articulant dans le temps. Une telle schématique(du grec σχημα
= manière d'être) figurant les
différents mouvements de l'esprit par lesquels
la pensée peut aboutir à une conclusion mais par contre elle reste dépendante
du texte dont le moment a été abstrait. La norme
fondamentale détermine la proposition normative qui prescrit l'exigence générale
à laquelle la schématique doit satisfaire. Elle suppose une "technologie"
dans laquelle la norme fondamentale consiste
à atteindre un but pratique général. En tant que discipline pratique elle comportera la mise en
œuvre de l'articulation de la schématique sur la thématique avec une dialectique
orientée selon une certaine éthique et
esthétique et comportant une unité de fondation. Il faut entendre par fondation unitaire une unité de contenu qui
n'a rien à voir avec l'unité d'intention qui désigne un ensemble : selon
Husserl l'unité de fondation nous apparaît comme une forme matérielle et non
pas comme une forme catégoriale La
discipline normative consistera dans l'articulation de la schématique du
moment du texte sur la thématique de la fragmentation du moment qui l'inspire selon
le type d'une fondation unitaire d'un genre déterminé .On distinguera
ainsi les genres narratif /représentatif (avec les deux registres comique
et tragique) / didactique/ poétique. La fondation peut être médiate ou immédiate
selon qu'elle a besoin ou non d'intermédiaires structurels. Elle peut être réfléchie
unilatérale ou réciproque selon le mode d'intersubjectivité qu'elle suppose. C'est ce qu'on peut figurer par le diagramme suivant où
l'on pourra distinguer la schématique du moment dépendant du texte dont elle
est abstraite et la thématique indépendante du texte sur laquelle celle-ci
s'articule et les patterns. La
scientificité de l'art du commentaire de texte comportera en définitive la discipline pratique. D'abord une mise en place du texte par
rapport à la fondation unitaire du genre littéraire d'intersubjectivité qui détermine
l'articulation de la schématique du moment du texte avec la thématique de la
fragmentation du moment correspondant. Ensuite l'analyse de la dialectique
et l'examen de l'expression du sens et de sa connotation qui lui est liée
orientée par une certaine esthétique et éthique constitutives
du moment (contraction du
latin movimentum = mouvement). On pourra ainsi examiner si l'auteur a
bien su traduire les intentions expressives constitutives de la schématique du
moment correspondante qui est inscrite dans la thématique de sa fragmentation
afin d'apprécier finalement la qualité de l'art littéraire du texte et sa
modernité . Et c'est à la lumière d'un historique de la littérature que le
commentaire prendra toute sa signification. On sait qu'expression c'est proprement pousser dehors
en pressant au sens figuré et que dialectique c'est proprement choisir à
travers. Le contenu du moment n'existe que concrètement. On ne manquera pas d'examiner la
contre partie de la scientificité de l'art de la création littéraire,
son interface, chaque fois qu'un commentaire nous en fournira l'occasion,
pour nous donner une idée de ce que peut être le travail de l'auteur dans son
atelier. Car si la thématique de la fragmentation du texte en moments se situe
hors du temps, il n'en est pas de même pour la schématique du moment qui
s'articule dans le temps en s'inscrivant dans une matière qu'elle organise grâce
à la fondation unitaire de la littérarité.
Or, cette matière n'est pas donnée, elle est acquise. D'où la nécessité
pour l'auteur de se documenter sur l'époque qu'il choisit, sur le caractère
des personnages qu'il met en scène et sur le cadre social de leurs relations généalogiques
; et pour le commentaire de
retrouver les sources d'où il est parti, susceptibles de l'éclairer.
S'articulant dans le temps, la figuration comportera
une documentation préalable avec une analyse diachronique du thème (proprement
ce qui est posé) constitutive de la chaîne et une analyse synchronique de la
thèse (proprement action de poser, d'arranger) constitutive de la trame. Si tout cela vous paraît ardu, ne vous
inquiétez pas : tout finira par s'éclaircir si vous étudiez les types de
commentaire que je vous propose. N'est-ce pas en forgeant qu'on devient forgeron
? La meilleure manière de vérifier si un commentaire est réussi, est après
coup de lire le texte, ou mieux, de le répéter de mémoire comme un acteur, en
tenant compte de l'instruction du commentaire qui aide à trouver le ton juste
qui risque de plaire au lecteur et le toucher. C'est ce qu'on appelle une leçon
de texte. En conséquence, la science du
commentaire ( = proprement réfléchir
avec) établira une correspondance entre les différents
genres littéraires ainsi définis comme genres d'intersubjectivité entre
l'auteur et le lecteur, et les textes à commenter considérés comme types
(proprement figures moulées), sous forme de tableau constituant un organigramme
textologique. Ceci nous permettra d'installer autant de liens hypertexte qu'il y
aura de textes à commenter. Il suffira de cliquer dessus pour atteindre le
commentaire correspondant. On installera un retour au sommaire afin de pouvoir
revenir à la page d'accueil pour continuer l'étude des autres commentaires. A
l'occasion de chaque type on vous donnera la clé méthodologique
du genre textologique du commentaire. LES
GENRES LITTERAIRES TYPES
CORRESPONDANTS REPRESENTATIF
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Pour tous ceux qui s'intéressent à la science
politique et qui veulent du même coup s'initier à la philosophie pour
ne plus être dupe des mots, comme le souhaitait Berkeley . De
nouveau en ligne, création en cours.
NARRATIF
Le
genre de l'apologue
le meunier son
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le
cochet le chat et le
souriceau de
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extrait d'un conte de
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